Le GID au Liban

Cette mission, qui s’est déroulée du 14 au 17 mai 2018, s’inscrit dans le cadre de la préparation d’un projet euro-méditerranéen par le GID et l’Académie des Sciences, sur le thème « Patrimoine, Science et Technologies – Valorisation du Patrimoine pour le Développement« .

La délégation était composée de :

  • François Guinot, président du GID et président honoraire de l’Académie des technologies, ancien PDG de Rhône-Poulenc Chimie
  • Catherine Bréchignac, secrétaire perpétuel de l’Académie des sciences, Ambassadeur délégué à la science, la technologie et l’innovation et vice-président du GID,
  • Michèle Gendreau-Massaloux, vice-présidente du GID, ancien recteur-chancelier des universités de Paris, ancien recteur de l’AUF et ancien porte-parole du gouvernement,
  • Daniel Rondeau, écrivain et ancien ambassadeur à Malte, et
  • Nicolas Grimal, membre de l’Académie des Inscriptions et Belles-Lettres, professeur au Collège de France et secrétaire général de la commission des fouilles au Ministère des Affaires étrangères et du Développement international.

L’un des objectifs majeurs du projet est de contribuer au développement de l’emploi des jeunes par cette mobilisation des savoirs et la valorisation économique, sociale et culturelle des patrimoines. Le conseil scientifique instauré par le GID et présidé par le Pr. Grimal, étudie actuellement l’élaboration de projets de formation en Méditerranée orientale, en ciblant dans un premier temps les pays qui souffrent de violence et où le volet technologique est capital. Ces pays disposent en effet d’un patrimoine important mais sont démunis en infrastructures d’analyse (synchrotrons, laboratoires mobiles..) et en formations adaptées.

Les formations pratiques envisagées seraient destinées en priorité à des responsables d’unités opérationnelles ou de services administratifs impliqués dans l’élaboration des politiques publiques dans leur pays, à faire évoluer leur pratique professionnelle, à les initier aux nouveaux métiers du patrimoine et à sensibiliser les populations locales à l’inventaire, l’appropriation, la préservation et la restauration de leur patrimoine culturel, historique et naturel. Les ateliers de formation (restauration, conservation, inventaire, valorisation..) donneront naissance à des réseaux ouverts aux professionnels et favoriseront l’accès des responsables locaux aux grands instruments. Cette problématique globale devrait bénéficier du soutien de l’Assemblée parlementaire de la Méditerranée (APM) et de l’Union pour la Méditerranée (UPM), avec lesquelles le GID est lié par des conventions.

Des rencontres avec l’Ambassadeur de France au Liban, le Maire de Beyrouth, le ministre de la culture, le vice-recteur de l’université St Joseph et le président de la République ont été prévues, de même qu’une visite du site de fouilles archéologiques de Byblos (Jbeil).