Bruxelles, 07/10/2016 (Agence Europe) – Une conférence ministérielle sur l’investissement dans la région du Moyen-Orient-Afrique du Nord, « Mena-Ocde », a eu lieu mardi 4 octobre à Tunis sous l’égide de l’OCDE (Organisation de la coopération et de développement économiques).

Des ministres de la Coopération internationale, de l’Investissement, du Commerce et de la Gouvernance publique y ont participé et publié dans une déclaration finale une série de recommandations axées sur l’approfondissement des réformes et l’amélioration de l’environnement de l’activité des entreprises et l’investissement.

Un ‘Programme conjoint UE-OCDE’ sur la promotion de l’investissement en Méditerranée a été lancé à cette occasion. Il vise à « renforcer qualitativement et quantitativement les investissements à destination et à l’intérieur de la région méditerranéenne », indique l’OCDE.

« Travaillant en partenariat avec les gouvernements et institutions, le programme va engager des actions régionales et nationales destinées à créer des politiques et des stratégies d’investissement plus solides et plus cohérentes », précise l’organisation. L’objectif sera de « proposer des réponses stratégiques aux défis actuels »et un cadre de discussion sur « ce qui peut favoriser une croissance inclusive, l’emploi et une intégration régionale et internationale accrue ».

Pour l’OCDE : le Moyen-Orient et l’Afrique du Nord (MENA) forment « une région diversifiée dont le potentiel de développement n’a pas été encore libéré ». Sa « situation géographique privilégiée » et sa « population jeune de plus en plus formée », mais également un « grand potentiel dans des secteurs tels que les énergies renouvelables, l’industrie, le tourisme ou les services d’aide au développement des entreprises »soulignent son intérêt pour les investisseurs. « Au cours des dernières décennies, les pays de la région MENA ont mis en œuvre des réformes pour accroître leur ouverture et leur diversification économiques et pour soutenir le développement du secteur privé », affirme l’organisation.