Projet Cèdres du Liban
Une mission du GID au Liban en octobre 2019 a donné naissance à un projet de reboisement des cèdres intitulé « Cèdres du Liban ». Cette initiative revêt pour le Liban une double importance :
– écologique : le cèdre joue un rôle écologique important dans les écosystèmes où il se trouve : foyer pour la biodiversité, conservation des sols, régulation hydrique, etc.
– culturelle : le cèdre est le symbole national du Liban, car il a joué un rôle unique dans l’histoire et la culture du pays.
La déforestation, l’exploitation excessive et le changement climatique constituent des menaces pour la survie du cèdre. Des efforts de conservation sont en cours pour sauvegarder cette espèce emblématique et préserver les écosystèmes auxquels elle est étroitement liée.
Or, de nouvelles dispositions permettent aux entreprises qui adoptent une politique affirmée de réduction de leurs émissions de gaz à effet de serre, de compenser ces émissions par des plantations d’arbres. Ainsi, le mécanisme MDP (Mécanisme du Développement Propre), qui est l’un des trois outils du protocole de Kyoto, permet à une entreprise d’un pays industrialisé d’investir dans un projet de réduction des émissions de gaz à effet de serre dans un autre pays, voire le même. MDP s’applique sans difficulté entre la France et le Liban.
Ce projet a ainsi réuni des partenaires (Chambre du commerce franco-libanaise, Chambre de commerce et d’industrie, European Forest Institut, Académie d’agriculture de France, et Jouzour Loubnan) souhaitant réaliser un projet de développement des plantations de cèdres et d’autres arbres au Liban, et le cas échéant dans d’autres pays méditerranéens, notamment grâce aux mécanismes de compensation d’émissions de gaz à effet de serre par la séquestration du carbone par les forêts.
texte rédigé par Hala El Solh, secrétaire générale du GID et Manon TERRIN, chargée de missions