Bibliotheca Alexandrina

BRÈVE BIOGRAPHIE 

Professeur émerite de Radiologie, Faculté de Médecine, Université d’Alexandrie

Conseiller auprès du Directeur de la Bibliotheca Alexandrina pour le recherche académique

Vice-président du réseau GID-EMAN (Groupe Interacadémique pour le Développement – Euro-Mediterranean Academic Network)

Ancien Doyen de la Faculté de Médecine, Université d’Alexandrie

Formation

1974 :              Doctorat en Radiologie diagnostique (équivalent de l’agrégation)

1971 :              DEA de Sciences en Radiobiologie (3cycle), Faculté d’Orsay (Paris-Sud)

1970 – 1971 : Stagiaire à l’Institut National des Sciences et Techniques Nucléaires (INSTN),  Saclay, France – Boursier UNESCO

1970 :              Equivalence de Médecine Américaine (ECFMG)

1969 :             Diplôme de Pathologie interne

1968 :              Diplôme de Radiologie

1964 :              Doctorat en Médecine

1958 :              Baccalauréat à dominante Sciences, Collège Saint-Marc, Alexandrie

Activités professionnelles actuelles

2013 – courant : Conseiller auprès du Secteur de la Recherche Académique, Bibliotheca Alexandrina

Conseiller auprès du Directeur de la Bibliotheca Alexandrina pour la recherche académique

2012 – courant :    Vice-Président du Groupe Interacadémique pour le Développement (GID)

2000 – courant :    Professeur émérite de Radiologie, Faculté de Médecine, Université d’Alexandrie 

Postes précédemment occupés

2003 – 2013 : Chef du Secteur des Affaires Académiques et Culturelles, Bibliotheca Alexandrina

1997 – 2000 : Doyen de la Faculté de Médecine, Université d’Alexandrie

1985 – 1997 :  Professeur de Radiologie, Faculté de Médecine, Université d’Alexandrie

1980 – 1984 : Professeur assistant de Radiologie, Faculté de Médecine, Université d’Alexandrie

1974 – 1980 :  Maître de conférences, Faculté de Médecine, Université d’Alexandrie

1973 – 1974 : Médecin militaire, Hôpital Militaire de Maadi (Le Caire)

1971 – 1973 :  Attaché assistant en médecine nucléaire, Hôpital Broussais La Charité (Paris) Attaché  assistant en Physiologie, CHU Broussais – Hôtel Dieu (Paris VI)

1970 – 1971 :  Boursier UNESCO en Radiobiologie, INSTN (Saclay)

1966 – 1968 :  Médecin résident de Radiologie des hôpitaux universitaires, Alexandrie

                        Attaché, maître de conférences associé de Radiologie, Faculté de Médecine, Université d’Alexandrie

1965 :              Médecin résident, Hôpital Gamal Abdel Nasser (assurance médicale)

1964 :              Interne des hôpitaux, Faculté de Médecine, Université d’Alexandrie 

Postes dont une partie consiste à :

–    Renforcer les liens entre la France et l’Egypte sur les plans académique et culturel.

–    Représenter la Bibliotheca Alexandrina au Projet EuroBroadMap avec l’Université Paris VII dans le cadre d’une série d’ateliers de travail qui a pris fin en 2009.

–    Représenter la Bibliotheca Alexandrina auprès du Groupe Interacadémique pour le Développement (GID), siégeant à l’Académie des Sciences à Paris et ayant pour fondateur le Professeur André Capron et pour Président actuel le Professeur François Guinot. Le groupe EMAN , dont je suis le Vice-Président, s’occupe en particulier des pays en voie de développement et regroupe les Académies scientifiques autour de la Méditerranée pour étudier les changements climatiques et environnementaux et leurs effets sur la faune et la flore, sur la santé humaine ainsi que sur les ressources. Chaque année, un grand colloque se tient dans un pays diffèrent : Rome (2009), Alexandrie (2010), Rabat (2011), Paris (2012), Malte (2013), Dubrovnik (2014), Dakar (2015).

–    Représenter la Bibliotheca Alexandrina aux manifestations du centenaire de La Renaissance Française, institution prestigieuse de longue histoire à laquelle le Professeur Denis Fadda redonne un nouvel essor.

–    Participer aux comités de pilotage de deux ateliers s’étalant chacun sur 18 mois de travail organisés par Agropolis International à Montpellier : Atelier de Réflexion Prospective – Partenariats et Recherche en Méditerranée (ARP PARME 2011-2013) et Atelier de Réflexion Prospective sur la Mer Méditerranée (ARP MERMED 2014-2016).

SA VISION DU GID

Au cours des années précédentes, le GID a bien défini les problèmes et les défis majeurs autant au Sud qu’au Nord. Les pays limitrophes de la Méditerranée semblaient paisibles. Mais malheureusement, les données changent, les circonstances changent, et par la suite les objectifs changent eux aussi. Alors, une étude des civilisations fragilisées se montre-t-elle aujourd’hui primordiale. Pourtant, les pays concernés, soumis à diverses contraintes, ne semblent posséder ni le savoir ni les outils analytiques permettant d’identifier les critères voulus dans le but d’arriver à l’adaptation nécessaire. Nous devons faire appel à des solutions englobant à la fois gouvernance et mode de vie applicable aux us et coutumes locaux, en vue d’un vrai développement durable.  Il faut aussi imaginer et créer de nouveaux modules aussi bien innovants et immédiats qu’efficaces et pérennes, partant de trois axes de travail bien définis, qui sont les suivants : (1) la sensibilisation, (2) l’éducation et (3) l’adaptation de la recherche scientifique, de manière à aboutir à de meilleurs équilibres politique, social et sociétal basés sur une économie allant de la microfinance à la macrofinance.

Et pour y arriver, nous devons avoir recours à :

–    sensibiliser les populations, notamment les jeunes, aux questions les plus pressantes et les mobiliser à devenir autant des citoyens engagés que des acteurs actifs, en apportant leur contribution nécessaire à la création d’un avenir meilleur pour leurs pays ; et ce par le moyen de la formation, la discussion, le partage de connaissances et l’échange d’expériences ;

–    définir les défis à relever, les obstacles à surmonter, les opportunités à saisir, les enjeux à gagner, les pistes de solutions pertinentes à générer, le mode de vie approprié à adopter, la gouvernance adéquate à générer pour régir tous les aléas aussi bien potentiels que réels, dont je retiens ici quatre essentiels : 
(1) l’endettement public, (2) la croissance démographique incontrôlée, (3) la pauvreté et (4) l’analphabétisme croissant ;

–    développer des programmes œuvrant pour le renforcement des bases sociales et des services techniques des pays limitrophes du Sud pour qu’ils servent de zones tampons et non de tremplins vers le Nord, dont ceux favorisant le contrôle de naissances et consolidant l’éducation, notamment, celle à la santé pour et par les femmes (GID-Santé) ;

–    concevoir des projets en faveur du développement durable, d’une meilleure exploitation des ressources humaines, naturelles et économiques, et d’un juste équilibre rétablissant la balance entre le territoire, les ressources et l’économie avec toutes les nouvelles technologies ; 

–    mettre en œuvre des synergies et des partenariats de coopération avec les gouvernements concernés et ne pas prendre comme modèle les pays à structure complexe ; ce qui garantira le fait d’aboutir, d’une part, à des solutions locales adaptées aux besoins et adaptables aux conditions et circonstances, et d’autre part, à atteindre un meilleur niveau de satisfaction et de qualité de vie.

SON IMPLICATION

En 2007, j’ai rejoint le Groupe Interacadémique pour le Développement dès sa fondation, comme représentant de la Bibliotheca Alexandrina, suite à une invitation de l’Académie des sciences de France adressée au Directeur fondateur de la BA Dr Ismail Serageldin et moi-même pour assister au lancement du GID. J’ai ensuite pratiquement participé à toutes les manifestations tenues entre autres à Paris, Rome, Malte et organisé en 2010 la 3erencontre à Alexandrie à laquelle a été lancé le projet GID-EMAN dont je suis le Vice-Président.

Comme représentant d’une des institutions fondatrices, je vois l’évolution du GID en Afrique comme un grand pas, surtout que la population francophone africaine devient de plus en plus considérable. Par ailleurs, j’ai assisté au 350eanniversaire de l’Académie des sciences de France à Paris et j’ai eu l’honneur de donner le discours inaugural à Marseille portant sur « Les savoirs en action pour un co-développement en Méditerranée ».

En 2017, j’ai participé au séminaire stratégique du GID, au cours duquel ont été prises des décisions pour une vision plus clairvoyante et une implication plus pragmatique en Afrique.