droite defaut2Cette deuxième lettre du GID a pour objet de vous rappeler de manière synthétique les faits marquants relevés dans nos activités des derniers mois. Vous avez pu en connaître le détail en vous connectant à notre site http://g-i-d.org. Nous nous attachons à rendre notre communication plus vivante. Le GID dispose aujourd’hui d’une page Wikipédia et d’un compte twitter @GIDGroup, préludes à son ouverture prochaine à d’autres réseaux sociaux. Vous êtes cordialement invités à enrichir cette politique de communication par les contributions que vous souhaiteriez apporter.

Dans cet esprit, nous avons pensé important que soient mieux connus de tous les personnalités qui, par leur engagement, contribuent à « la mobilisation des savoirs au service d’un véritable co-développement euro-africain », qui constitue la mission du GID et fonde son originalité. Vous trouverez dans cette lettre les portraits de quelques-uns de ceux qui « font » le GID.

Après dix ans d’existence, le séminaire de réflexion stratégique tenu à Paris en Octobre 2017 avec la participation d’une quinzaine d’Académies du pourtour méditerranéen et d’Afrique sub-saharienne a permis de dresser un bilan et de préciser certaines orientations. Trois points méritent d’être améliorés : le passage des réflexions et des recommandations à l’action ; l’élaboration, avec des partenaires, de projets susceptibles de trouver des financements. ; une implication plus forte des Académies.

Sur chacun de ces points, nous veillons désormais à mettre en œuvre de réelles améliorations.

Les Forums, Parmenides pour le pourtour méditerranéen, FastDev pour l’Afrique sub-saharienne, remplissent leur mission de réflexion et de recommandations. Ils le feront d’autant mieux que seront plus nombreuses les Académies dont les membres s’investiront plus fortement dès l’élaboration du contenu de ces forums et l’anticipation des recommandations qui pourraient en résulter.

Le passage des recommandations à l’action est la clef de « la mobilisation des savoirs… ». Le séminaire strarégique a montré que nous avions un bon stock de recommandations ! À la suite de Parmenides VII à Dubrovnik est né le projet « sciences et technologies au service du développement » qui reçoit un accueil très favorable et semble bien répondre aux critères que nous recherchons pour nos projets. De même après le FastDev de Dakar, le projet GID Agri se met en place dans de bonnes conditions et devrait lui aussi devenir le prototype de ce que nous cherchons à réaliser dans un co-développement véritable entre l’Europe et les pays africains. Ce projet, au fur et à mesure de son développement impliquera de plus en plus les Académies africaines. C’est la condition de sa réussite.

Dans ces deux cas, le bon départ de ces projets doit beaucoup aux impulsions données par l’Académie des inscriptions et belles lettres et l’Académie d’Agriculture qui ont su entraîner des équipes qui puisent leurs compétences dans le réseau des Académies du GID et reçoivent l’appui de partenaires.

Cela démontre sans qu’il soit nécessaire de plus longs développements ici combien l’implication de nos Académies fondatrices et partenaires est essentielle pour la réussite de la mission que nous nous sommes donnée. C’est par elles et avec elles que le GlD s’affirmera.

Vous trouverez aussi dans cette lettre des informations sur notre programme GlD Santé, programme de « recherche-action sur la santé maternelle, néonatale et infantile », mené avec talent et un engagement sans faille par Yannick Jaffré. ll a su créer autour de lui et du GID des réseaux de pédiatres, de sages-femmes, de personnels soignants, de socio-anthropologues, qui s’attachent à améliorer de façon très concrète la qualité des soins ou à sensibiliser les jeunes aux problèmes de démographie et de sexualité; loin des discours et des effets de tribunes, au contact des malades, ou des enfants et des « ados ». Ces projets, par leur qualité, ont tous trouvé les soutiens nécessaires. Il reste à notre réseau d’Académies à relayer l’énorme travail réalisé pour mieux faire connaître les réalisations du GID dans ces domaines.

Le véritable co-développement euro-africain auquel le GID veut contribuer passe, nous le savons tous, par la nécessité pour les six millions de jeunes africains parvenus chaque année en âge de travailler de trouver un emploi décent qui lui ouvre les perspectives d’un projet de vie digne. Derrière cette exigence, il y a la nécessité de formations adaptées; il y a aussi celle d’une santé non dégradée et d’un développement physique et mental normal.

Les activités du GID sont en cohérence avec ces besoins. Elles sont sans doute une «goutte d’eau ». Cependant, même si nous sommes conscients de l’énormité écrasante des problèmes, il serait inadmissible que les détenteurs des savoirs s’en désintéressent. En cela, l’engagement des Académies dans le GID est un devoir pour chacune d’elles.

François GUINOT