François Guinot, président du GID, Catherine Bréchignac, Secrétaire perpétuel de l’Académie des sciences et vice-président du GID, Michèle Gendreau-Massaloux, vice-présidente du GID en charge des relations institutionnelles et Jacques Brulhet, Membre de l’Académie d’Agriculture de France et responsable du projet GID-Agri se sont rendus à la FAO, à Rome, pour présenter le projet GID-Agri qui vise au renforcement de l’attractivité des métiers d’une agriculture subsaharienne rénovée, pour les jeunes africains.

Le projet GID-Agri, porté par le GID, a pour but de donner une plus grande attractivité aux métiers liés à l’agriculture en proposant aux jeunes ruraux africains, pour les inciter à s’engager dans ces métiers sur des bases solides, des exemples de réussite de systèmes agricoles cautionnés par les Académies africaines et françaises. Rassemblés sur une plateforme internet accessible au plus grand nombre, ces exemples conduiront notamment à la création de réseaux de fermes-écoles et d’entreprises-écoles dans le monde rural africain. Les remontées du terrain et la force de la « pédagogie par l’exemple » sont les moteurs de ce programme, soutenu par les ministres africains et français de l’agriculture et de l’élevage. Ce projet s’appuie ainsi sur le grand développement des technologies de l’information et de la communication qui s’opère en Afrique et propose une caution scientifique des exemples proposés sur la plateforme. Le développement et la diffusion de celle-ci s’appuiera sur le réseau des Académies françaises et africaines, ainsi que sur celui des centres de formations agricoles.

Cette thématique des emplois des jeunes est au cœur des enjeux de la FAO, qui est consciente que la majorité des emplois qui pourra être créée en Afrique sera dans le domaine agricole. Cependant, il faut aussi prendre en compte le problème de l’employabilité des jeunes, car la formation agricole ne fonctionne plus -ou mal- dans de nombreux pays africains. L’approche développée par le projet GID-Agri est totalement partagée par la FAO qui reconnaît l’importance du co-développement de la connaissance et souligne qu’il serait utile de pouvoir associer les différentes plateformes existantes sur l’agriculture familiale, l’agro-écologie, le GID-Agri, etc. La coopération Sud-Sud ne doit également pas être négligée.

Ainsi, plusieurs pistes concrètes de réflexion ou de collaboration peuvent être envisagées entre le GID et la FAO.

En marge de la visite, la délégation a rencontré l’ambassadeur de la France en Italie, Christian Masset, et a conduit des entretiens  avec l’Académie des Lincei, membre fondateur du GID.

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