La fondation du GID par des académies européennes et africaines témoigne de son engagement dans un véritable codéveloppement euro-africain, sans lequel tout développement durable serait illusoire.

Pour l’ensemble des pays qui ont la Méditerranée en partage, le GID a suscité la formation d’un réseau académique euro-méditerranéen qui compte une trentaine d’académies et continue de s’étoffer.

A travers GID-EMAN, le GID cherche à mobiliser les savoirs au service du développement en s’appuyant sur une politique de la demande. Cette politique est beaucoup plus exigeante et adaptée que celle de l’offre qui a montré ses limites. Elle comporte en effet un préalable : s’attacher à connaitre les vrais besoins, à susciter l’expression de vraies demandes et à tenter d’y répondre par des savoirs adaptés. Ainsi, le GID organise des forums (Parmenides) pour identifier les vrais problèmes de développement tels qu’ils sont perçus par les décideurs et les usagers, pour discuter des savoirs disponibles pour résoudre ces problèmes spécifiques, déterminer les manques à combler en matière d’éducation, de formation, de recherche, de développement. Ces forums rassemblent des décideurs, des scientifiques et des représentants de la société civile et contribuent au rapprochement des savoirs et des pouvoirs, trop souvent dissociés par ceux qui ont en charge les décisions de développement ou inadaptés pour les aider dans la prise décisions.